PetitBrin

24 septembre 2005

"Barcelona, amor de mi vida..."

Aujourd'hui, la Pedrera (ou Casa Mila) :


Cet immeuble reconstruit en 1910 par Gaudi, est certainement l’un des plus remarquables de Barcelone. Sans aucun mur rectiligne, tout en courbes comme l’architecte les aimaient, il s’agit là d’un ensemble d’habitations le plus avant-guardiste de son époque.



Gaudi étant chargé de rénover un banal bâtiment, il en a créé un véritable puits de lumière. Toutes les installations à la pointe de la technologie y ont trouvé place pour le plus grand confort de riches familles propriétaires.


Aujourd’hui, la Pedrera est divisée en 3 zones de visites thématiques.



Un étage entier est dédié à la reconstitution d’appartements de l’époque dans lesquels vous pourrez découvrir de magnifiques meubles modernistes, et en apprendre un peu plus sur la vie des barcelonais de l’époque (fin du XIXème siècle).
Sous les voûtes se trouve tout un espace très didactique sur la vie et l’Œuvre de l’architecte génial que fut Antoni Gaudi. Vous y trouverez nombre de maquettes, plans, photos de toutes les prouesses techniques que cet homme a réalisées.



Le plus spectaculaire reste certainement le toit du bâtiment, sur lequel poussent ça et là une cheminée, une tour d’aération, ou une cage d’escalier. Il y a en tout une quinzaine de ces sculptures dont les traits stylisés ont l’apparence de probables gardes de la propriété.







Comme toujours, sur ce toit, on monte, on descend, on tourne, et on admire. La vue sur la Sagrada Familia, et sur les toits et les cours intérieures de la ville y est imprenable.














A noter : non loin de la Pedrera, à 5 minutes de promenade sur le Passeig de Gracia, juste devant le métro du même nom, se trouve la Casa Batlo de Gaudi (encore !) ; le bâtiment ne se visite pas mais la façade ondulée vaut vraiment le détour... connaissez-vous beaucoup d’immeubles aux balcons en forme de masques vénitiens (ou de têtes de chats, c’est selon), à la toiture semblable aux écailles d’un dragon multicolore, et au faîte-échine ponctué de boules aux couleurs de l’arc-en-ciel ?!

20 septembre 2005

"Barcelona, amor de mi vida..."

Aujourd'hui, le Parc Güell :

Ce complexe inachevé fut commandé par Güell, le mécène de Gaudi. Il devait comprendre, non seulement des jardins donnant sur le sud de la ville, mais aussi des logements. Cette ambitieuse “ville-jardin” pensée dans les années 1920, consacre une grande importance au monde végétal.


Ici, tout est symbole : l’architecte Gaudi a beaucoup étudié la philosophie, et chacune de ses réalisations est emprunte d’une quête spirituelle hors du commun. Pour lui, la civilisation ne vaut que si le monde végétal fusionne avec les techniques les plus modernes. Pour preuve, ses maisons-champignons dans la partie basse du parc...





La sensualité des courbes n'est pas en reste avec le fameux banc-terrasse en céramique.





Entièrement fait de creux et de bosses, extrêmement confortable, recouvert d’une multitude de morceaux de carrelages formant une mosaïque multicolore, cette construction est la plus célèbre du parc.



Sous son immense terrasse se trouve l’emplacement prévu pour un marché. Le volume est ponctué par les colonnes qui maintiennent la voûte aux mosaïques circulaires représentant symboliquement les saisons.





En redescendant vers le bas du parc, vous emprunterez un double escalier où lézarde au soleil une espèce de salamandre-fontaine multicolore crachant de l’eau de haut en bas.






Vous pourrez aussi visiter la maison de Gaudi dans laquelle il vécut une vingtaine d’années. Prévue à l’origine comme maison-témoin, elle est aujourd’hui devenue un musée. En empruntant un petit chemin un peu plus haut, vous accéderez au dédale de galeries et chemins à l’ambiance très préhistorique... qui déboucheront sur un chemin-promenade, planté de faux palmiers en pierre, à la vue époustouflante sur Barcelone.


J'aime Barcelone à la folie, je vous ferai découvrir mes photos d'autres lieux magnifiques dans un prochain post...

18 septembre 2005

Ouf. Je suis soulagée. Voire, mieux : je suis ravie de Zazie.
C'est empreinte de quelques doutes sur ce Rodéo Tour que j'attendais dans la fosse de Bercy celle que tout le monde voulait. J'avais peur qu'elle revienne avec plus de pauvreté indienne que de richesse de langue.

C'est finalement une Zazie simple mais pêchue que j'ai pu voir, après 2 très sympathiques premières parties (Vincent Baguian et Clarika).
Forcément, ce n'était pas un concert de Mylène Farmer, ni de Madonna... il n'y avait pas de chorégraphies, seuls les musiciens et la chanteuse se produisaient sur scène.
Mais les lumières !!! Magnifiques... Les grands rideaux noirs puis blancs au fond de la scène renvoyaient d'éclatantes couleurs, toujours changeantes selon les chansons. Et là, j'ai amèrement regretté de ne pas avoir pû faire de photos avec mon reflex -celle qui illustre mes propos n'est pas de moi mais d'un(e) artiste anonyme qui l'a laissée traîner sur un coin de la Toile-... Il n'y avait d'ailleurs aucun contrôle à l'entrée du POPB, contrairement aux dates des deux autres artistes sus-citées.
C'est là que je voulais en venir, au fait. J'adore prendre des photos avec mon reflex argentique, lors de concerts intimistes, dans de petites salles où devant, on peut approcher de la scène et être à moins de 2 mètres de l'artiste. Hélas, il est rare de pouvoir bénéficier d'une telle faveur, d'être "créditée" pour s'adonner à cette activité que je chéris...

Jusqu'à présent, c'est lors de concerts des Kaolin ou des Valentins que j'ai pû prendre mes plus belles photos... hélas, je ne retrouve pas tout de suite mes numérisations de négatifs, mais promis, dès que je met la main dessus, je vous les montre !

16 septembre 2005



Pour rester sur la thématique du métro...

Ce soir, je vais voir Zazie.
Bon ok, même si je vais à sa rencontre en métro, ce ne sera pas la petite chipie, mais la grande, celle qui fait des drôles de choses avec les mots et la musique.






Je vous raconterai...

15 septembre 2005


Qui voulait imaginer un Métro parisien où les gens souriraient tout le temps...?
Voici une bonne campagne d'affichage qui a pas mal marqué les esprits à l'époque de sa parution... surtout auprès de ceux qui fréquentent beaucoup la Ratp et ses usagers !
Pepsi : Campagne "Changez", Affichage (mai 2000 à 2001).

14 septembre 2005



Ce soir, dans le métro, il m'est arrivé un truc plutôt sympa.

Je passe tous les jours presque 2 heures dans les transports depuis plusieurs années, et depuis tout ce temps je crois bien que seules 2 personnes ont dû m'adresser la parole comme ça, pour le plaisir, et non pas pour me demander une pièce ou un ticket resto...

Ce soir, je n'avais pas envie de lire, et pas plus envie de dormir. J'ai donc sorti du fond de mon sac des grilles de Sudoku que j'avais consciencieusement imprimées il y a quelques jours du site Sudoku Factory. Ca faisait une bonne dizaine de stations que j'étais en train de me griller les neurones, quand mon voisin de droite me tape sur le bras. En enlevant mes écouteurs d'iPod, je l'entends me demander "mais c'est quoi les règles de ce jeu ?". Et je me vois le gratifier d'un grand sourire, puis lui expliquer, exemple à l'appui, pourquoi le chiffre 3 ne pouvait pas être sur cette ligne là, puisqu'il était déjà dans ce carré là... Nos voisines d'en face pouffaient de rire. L'air de rien, mon interlocuteur était tellement interloqué que je lui ai donné une de mes grilles. Et lui, en bon élève, à sorti son stylo et s'est mis à faire son devoir de métro...
Quelques stations plus tard, avant de descendre pour prendre ma correspondance, tandis qu'il était toujours penché sur son ptit papier, je lui ai donné les 3 autres grilles qui me restaient (1 grille par niveau). Et à son tour, ses yeux m'ont souri.

Cette histoire peut vous sembler négligeable, mais c'est rare de s'amuser un peu avec les gens qui rentrent du boulot le soir dans le métro...

13 septembre 2005



Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...
Une partie de pêche, un dimanche à la campagne, à l'époque où les gens prenaient le temps de se retrouver entre générations...

12 septembre 2005



Pouvez-vous imaginer à quel point cette publicité pour Timotei a pû me faire rire ? Je ne peux pas m'empêcher de penser à quelqu'un de mon entourage quand je la vois. Et je suis sûre que pour vous, c'est pareil !
Timothei : Presse (04.04.05) et Affichage (14.04.05).

11 septembre 2005





Let the sun shine in.....
Mon monde en rainbow !



Il y a toujours quelque chose au milieu de nulle part.
Des toilettes, au "confort de toilettes normales", en plein milieu du Chott el Djerid.
Cette immense dépression, humide l'hivers (un peu d'eau, deça, dela, qui lui donne le nom de "Grand lac salé") et très sec l'été (une grosse croûte de sel, qui parfois fait penser à un glacier), est considérée comme un des 3 déserts de Tunisie (de sable, de roche, et donc de sel).



Par endroits, le sel blanc comme neige rougit l'eau : c'est le fer qui donne cette couleur, lui qui est contenu à très forte concentration dans les concrétions de sel.